la naissance, le mariage et la mort

Selon l’ordre dans lequel on inscrit ces étapes de la vie humaine, on en modifie le sens.

Il y a comme une logique à partir de la naissance,  de l’état adulte et d’un processus qui se termine à la mort.

Si on inverse, en plaçant la mort, la naissance , le mariage, en changeant la direction, on introduit un autre sens : nous recevons la vie , au-delà de nos parents et à travers eux, du  champ ancestral de ceux et celle qui ont été vivants, mais ne sont plus de ce monde.

La mort , ou plutôt les morts, font partie de l'histoire d'une famille.  Ce qu'ils ont été, ce qu'ils ont laissé, c'est l'héritage à acquérir pour s'affilier, prendre sa place et oeuvrer à son tour dans ce qu'il y a à transmettre.

La mort c'est le domaine des valeurs spirituelles, des croyances religieuses et ce qu'il convient d'honorer pour se relier et se séparer des ancêtres.

En déplaçant la mort avant la naissance, on amène l'idée de valeurs spirituelles qui président à la conception d’un enfant. L’étincelle de vie qui anime l’âme dans le processus d’incarnation se situe dans ce cycle vie, mort, vie.

Le Mariage représente la place de l’autre, de l'union fructueuse d'une (pro)création issue de cette union. C’est un choix optionnel bien sûr, mais la question se pose d’une façon ou d’une autre dans la vie de chaque individu., dans la façon dont on vas se prolonger à travers une création, une procréation, une œuvre qui témoigne à travers son existence de  la présence de ses auteurs..

Le mariage , ce sont aussi les stratégies d'alliances conscientes et inconscientes et la pérennité du clan. La descendance issue du couple révèle bien souvent les enjeux cachés de l'union. Secrets, non-dits, traumas.... Les enfants absorbent les ombres du passé familial et cherchent par tous les moyens à les rendre visibles ,à amener à la lumière ces encombrements pour en être libérés..

Avec la naissance , c'est l'arrivée d'un nouveau-né, d'une nouvelle vie qui vient irriguer et régénérer l'arbre de vie familial. Mais ce petit être est-il vierge de mémoires pour autant ? De nombreuses études confirment l'activité du foetus en résonance avec l'émotionnel de la mère in-utéro. Une mémoire logée dans les replis du corps., qui reste disponible selon les situations de la vie, prête à ressurgir à travers des symptômes, comme on le constate dans certaines techniques de respirations et de relaxation. Des contenus mémoriels engrammés , parfois en lien avec des membres décédés.

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